La douleur et la pensée en psychosomatique

La plupart des psychosomaticiens à Madrid se sont formés à l’école française de psychosomatique, fondée par Pierre Marty, Michel Fain et Christian David.
À partir d’une large expérience clinique au sien d’hôpitaux parisiens et de leurs cabinets privés, ces trois pionniers ont découvert les mécanismes à l’œuvre dans les somatisations, où l’on trouve une lésion organique, qui les différencient des phénomènes de conversion classiques, où l’on ne la trouve pas.
Désormais les concepts de mentalisation, désorganisation somatique, procédés auto-calmants et pensée opératoire sont entrés dans le langage courant de la psychanalyse. La valeur protectrice de la capacité d’élaboration mentale a été cernée ainsi que les niveaux progressivement plus courts, et dangereux pour la santé du patient, de décharge des tensions internes : notamment le comportement évacuatif et la somatisation.
Lors d’un défaut de représentation mental il est commun que le comportement prenne le dessus, et si cette voie s’avère insuffisante il n’est pas rare que les somatisations apparaissent.
Anne Maupas, psychanalyste membre de la SPP et psychsomaticienne membre d’IPSO-Pierre Marty, a écrit un article où elle aborde ces questions, notamment la dialectique entre la douleur et la représentation.
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Commentaires sur cet article (1)
faratti
09/05/2023 11:26h
Merci beaucoup pour cet article tr