Quel(s) fondement(s) pour la psychanalyse ?

Invités à répondre sur quel fondement ils ne céderaient pas, huit psychanalystes, d’appartenance théorique diverses, débâtirent lors d’un colloque récent en France.
L’un d’entre eux, Bernard Chervet, pédopsychiatre et psychanalyste, ancien président de la Société Psychanalytique de Paris, écrivit un article dans lequel il offre une réponse claire : ne céder sur aucun fondement car cela ne serait qu’un appauvrissement de la complexité nécessaire pour aborder le psychisme humain.
Comparant cette injonction à choisir un seul concept au schibboleth biblique ––qui, permettant de distinguer les appartenances différentes, avait des conséquences dramatiques–– il réplique : «Tout ce que produisent les humains nous concerne ». Idée que tout psychanalyste, et psychologue, partage.
Chervet enchaine sur la tentation naïve de simplifier le metapsychologie, indéfectiblement suivie de l’espoir de se libérer du difficile travail psychique nécessaire pour opérer des changements profonds.
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